(19) Intercalaire 3. 00:00:59

JBF 08.06 (blog)
J’achève mon envoi par une autre situation que je trouve d’avance séduisante : une course-poursuite sans scénario dans ta bibliothèque ! Avec prise de photos pour éclairer ce blog.

JCM 01.07 (blog)
« Une course poursuite sans scénario dans ma bibliothèque », pourquoi pas ? Une bibliothèque est faite non pour être exposée mais pour en faire usage, toutes sortes d'usages, voire pour en inventer des usages inédits, et je suis prêt à accueillir toutes les propositions en ce sens. Précise-moi ce à quoi tu penses.

Encore une bibliothèque n'en pose-t-elle pas moins, tout comme une exposition, la question de l'« enchaînement ». Et la meilleure façon que je connaisse d'enchaîner dans ce cas est ce qu'Aby Warburg appelait la loi du bon voisinage.

JCM 14.07 (blog)
De même, suggère Potte-Bonneville, « si l'exercice du pouvoir disciplinaire et gouvernemental enveloppe une certaine façon de circonscrire les usages et de distribuer les usagers, on pourrait de la même façon appeler “contre-usages“ ou “révoltes d'usages“ les contestations qui, sur ce parcours, s'énoncent non pas au nom d'une liberté native (comme s'il était possible de se passer une fois pour toutes de ce système dont on use ou de le considérer du dehors), mais de la nécessité d'en user autrement », d'en détourner l'usage. Aucune mythification donc, ici, à la différence de l' «  usage » qu'en fait Stephen Wright, de la notion d'usage mais seulement opposition d'usages (dits « contre-usages ») à d'autres usages.

Exemple pour ce qui est du musée : « les trois héros du film de Godard, Bande à part, qui font le pari de battre le record établi par un américain du nom de Jimmie Johnson qui aurait lui-même parcouru le musée du Louvre au pas de course en 9’ 45” (là où, dans la salle de cinéma, les spectateurs n'ont même pas cette possibilité, demeurant prisonniers du déroulement temporel du film, de l'objet temporel au sens husserlien que constitue le film). Pari encore battu, depuis, par les soixante-huitards de The Dreamers de Bernardo Bertolucci, et réactualisé, dans un cadre différent, celui du Museo Nacional de Arte de Mexico, par les trois ados de A Brief History of Jimmie Johnson's Legacy de Mario Garcia Torres. » (JCM, Retour du futur, L'Art à contre-courant, Paris, è®e, 2010).

Ce que, cher JB, tu pourrais peut-être toi-même reprendre à ton compte si tu veux vraiment organiser une course-poursuite dans ma bibliothèque (dont, jusqu'à présent, tu ne m'as pas défini les modalités), à contre-emploi comme il se « doit ».

JBF 20.07 (mail)
Malgré l’offre d’une « course-poursuite sans scénario dans ta bibliothèque » que j’ai pu te faire dans mon précédent envoi, l’activation chez toi d’un de mes services constitue, à mes yeux, une perspective tout à fait tentante. Voici donc deux propositions qui pourront peut-être éveiller ton intérêt :

1/ Mise en pratique de l’IKHÉA©SERVICE N°09 :
Intervertir des contenus d’étagères.
Mode d’emploi : ce service consiste à intervertir les contenus d’étagères appartenant à deux commanditaires qui ne se connaissent pas. Un contrat détermine la durée de cette interversion et stipule si elle est ou non réversible.
Remarque : précisons ici que la réalisation de ce mode d’emploi autorise l’usage quotidien des objets échangés. On favorisera la rencontre de deux individus dont le niveau de vie diffère radicalement.
Parentés : « Vis ma vie ».
2002

La quantité de « matériel » dont tu disposes rendra nécessairement tout travail d’interversion splendide. Je pense notamment à une des étagères figurant derrière ton poste de travail (contenant tes listes et, si mes souvenirs sont bons, l’Encyclopædia Universalis, mais il faudrait que je vérifie sur une photographie que Ghislain Mollet-Viéville avait prise, il y a de cela quelque temps). Cette activation du service pourrait être de plus ou moins courte durée (j’imagine que tu as terriblement besoin de tes listes). Une semaine... Un mois ?

2/ Mise en pratique de l’IKHÉA©SERVICE N°39 :
MouvementArtistique version familiale : « Ça marche ! ».
Mode d’emploi : c’est le déplacement de votre mobilier, à la vitesse de trente-six centimètres par jour.
Remarques : chez vous, inventez une trajectoire ! Pour des déplacements composés complexes (canapé + lit + étagères) opérés en respectant les vides entre les objets, consultez notre rubrique « Constellations » et commandez-nous un devis. Tarifage au kilomètre.
SOUSSAN LTD. Fournisseur des musées 1997 (MouvementArtistiqueTM) et 2007 (MouvementArtistique version familiale).

Concrètement, nous pourrions choisir une de tes pièces de mobilier, le canapé, ou encore le meuble dédié au matériel de Hi-fi. Dans un second temps, il nous faudrait choisir une trajectoire (peut-être en nous basant sur un plan de ton espace, afin de rester assez exigeants relativement au « parcours » envisagé). Il faudrait ensuite que je passe chez toi une fois par jour durant une semaine afin de faire bouger la ou les pièces de mobilier sélectionnées (et faire éventuellement une prise de vue, si nous pensons que suivre l’évolution de cette mise en pratique du service pourrait avoir un intérêt relatif sur le blog, c’est ce que j’entendais en t’écrivant précédemment « pour éclairer ce blog »). J’entrerai en contact à Sylvain Soussan, qui a imaginé ce service. Celui-ci nous aidera certainement à concevoir cette activation.

Ce qui me gêne quelque peu, et qui sera peut-être sensible sur notre blog, c'est la perspective d'un clivage du type « le théoricien (JCM) fait de la théorie » tandis que « l'artiste (JBF) matérialise, donne forme ». Il serait judicieux de réussir à casser cela, pour qu’aucun d’entre nous ne soit à la place où il est attendu. D’où une possible alternative : étant donné que je ne souhaiterais pas, au sein de notre échange, avoir la position de celui qui « ferait » (tandis que tu aurais celle de celui qui « énoncerait »), je pense qu’une intervention dans ta bibliothèque devrait éventuellement faire l’objet d’un appel d’offre. Si tant est que nous ayons quelques lecteurs (!), nous pourrions inviter ceux-ci à nous faire une proposition de règles du jeu précises concernant un projet (de course-poursuite ou de quoi que ce soit d’autre).

JCM 20.07 (mail)
Désolé, mais je ne suis pas du tout emballé :

— le N°09 me semble trop proche, comme je te l'avais déjà dit oralement, d'une proposition de Jens Haaning (Klub Diplomat, 2001 : échange de chaises entre une galerie et un club privé de diplomates, ou Mervale Street, 2001 : échange de tubes néon entre une galerie et un atelier vietnamien de confection). Et une bibliothèque est faite pour être utilisée :j'ai absolument besoin de mes listes tous les jours si je veux pouvoir utiliser ma bibliothèque (sans parler du risque de déclassement en cours de transfert) ;

— et, pour ce qui est du N°39 je ne suis pas du tout comme Ghislain : mes meubles sont soit entièrement déplaçables et tout le temps déplacés, en l'absence de tout emplacement fixe ou alors, comme les étagères, totalement inamovibles, fixés aux sol, murs et plafond, ou réglés au millimètre près pour des raisons, notamment, de câblage,

en plus de quoi je suis très sensible à ton observation finale concernant le risque de retomber dans la division théoricien/praticien. Sans parler du fait que des services, s'ils sont proposés par le prestataire, doivent être dûment commandés par l' « usager » qui y a recours.

Je préférais très nettement ton idée initiale, même si elle demeurait à creuser.

Nécessité, selon moi, de recentrer sur la bibliothèque (une anti Martha Rosler Library), davantage que sur toi ou sur moi.

JBF 20.07 (mail)
Je ne connais pas cette œuvre d'Haaning —qui, du reste, me semble surtout focalisée sur les relations ambiguës que peuvent entretenir « espace » (dédié à la culture et/ou de travail) et « mise en visibilité ». J’aimerais par exemple savoir si l’artiste annonce (ou pas) qu’il y a eu interversion.

L'activation de l’IKHÉA©SERVICE N°09 est censée s’inscrire exclusivement dans le cadre de vie, dans la sphère domestique, elle prend ses distances vis-à-vis d’une quelconque forme d’exposition. Elle a lieu, voilà tout, et est le fait d’un petit nombre de personnes à qui il n’est jamais demandé d’en parler (situation ici évidemment légèrement différente, puisque nous rendrions forcément l’expérience visible à partir du moment où nous l’évoquerions sur notre blog). Curieux, par ailleurs, est que je n'ai pas le souvenir que tu m'aies parlé un jour du Klub Diplomat. J'imagine que ce devait être lorsque tu m’aidais à finaliser le manuscrit de Des modes d'emploi...

JCM 20.07 (mail)
Cela ne me semble pas toujours le cas dans ton travail puisque, dans le cas de ton intervention à Rennes sur le dos de Starling, il s'agissait bien d'échange concernant des lieux d'art.

Pour ma part je suis surtout partisan de ce qui peut marcher dans un espace « quelconque », tenu ou non pour artistique (ce qui, dans une certaine mesure, est le fait de ma propre bibliothèque).

JBF 20.07 (mail)
Oui, c'est vrai, je pensais en fait uniquement au service N°09 en t'écrivant cela (j'ai très souvent utilisé l'exposition pour faire mes mauvais coups).
J'aime beaucoup l'idée d'un espace « quelconque » (qui me rappelle fortement ce que tu écrivais au début du blog au sujet de « au même titre que »).

Concernant la course-poursuite, je ne sais pas, je crains que ce soit un peu trop « fun », c'est pourquoi je recule.

Peut-être devrions fixer des règles de jeu et trouver des joueurs... Si nous développions cette idée ensemble, nous aurions peut-être plus de chances d'associer pratique et théorie (excuse ce raccourci, qui est bien sûr très bête, mais je pense que tu me comprends).

JBF 07.08 (mail)
Je te propose ci-dessous de possibles règles du jeu concernant notre course-poursuite :

1. Pour deux participants, au pas de course et durant cinq minutes.

Le gagnant est celui des deux participants qui réussit le premier à mettre en contact deux livres dans le titre desquels un mot au moins se répète : Ex. Le nouvel ESPRIT du capitalisme / La phénoménologie de l’ESPRIT ou encore Les MILLE et une nuits / MILLE plateaux. Sont exclus les « le », « la », « de », « dans », etc.

Chaque participant peut sabrer l’effort de son adversaire en lui ôtant un des livres des mains avant que le contact entre les deux exemplaires ait été effectué.

Au gagnant se voit offert la possibilité d’inscrire un commentaire libre dans un des livres utilisés ou de voir son nom inscrit en rouge à côté du titre de l’ouvrage de son choix dans l’index des livres appartenant à la bibliothèque.

—ou—

2. Pour deux participants, au pas de course et durant cinq minutes.

Le gagnant est celui des deux participants qui réussit le premier à faire une pile avec le plus grand nombre de livres dans le titre desquels un mot au moins se répète : Ex. Le Nouvel ESPRIT du capitalisme / La Phénoménologie de l’ESPRIT ou encore Les MILLE et une nuits / MILLE plateaux.
Sont exclus les « le », « la », « de », « dans », etc.

Chaque participant peut sabrer l’effort de son adversaire en lui ôtant des livres des mains avant que la pile ait été effectuée.

Au gagnant se voit offert la possibilité d’inscrire un commentaire libre dans un des livres utilisés ou de voir son nom inscrit en rouge à côté du titre de l’ouvrage de son choix dans l’index des livres appartenant à la bibliothèque.

JCM 07.08 (mail)
Une fois de plus désolé, mais nous n'arrivons pas à tomber d'accord sur ce point.

J'ai toujours exécré les commentaires et autres surlignages (sans parler des dédicaces) dans les livres même s'il m'est arrivé plus d'une fois d'en acheter d'occasion qui étaient malencontreusement déjà griffonnés. Moi-même ne laisse jamais aucun griffonnage dans mes livres (et c'est une des raisons pour lesquelles j'ai voulu que, dans mon dernier livre, il n'y ait pas de marge).
Cependant que ce que tu appelles pompeusement l'index de ma bibliothèque est, lui,  déjà entièrement surchargé, à la limite du praticable, et je n'ai aucune envie de le rendre totalement inutilisable.

En même temps que je trouve que ce que tu proposes risque de ne pas être très visuel pour ce qui est des prises de vue.

Et je n'ai aucune envie de voir des monceaux de livres déplacés sans raison. Quant aux « joueurs » se battant pour se saisir des livres, je crains le pire pour les livres auxquels je tiens, et qui ne sont pas déjà toujours dans un très bon état.

Enfin, personnellement, je n'ai jamais aimé les règles de jeu, sauf pour les enfreindre en trichant. Dans le jeu je préfère très nettement, comme on dit en anglais, le play (le fait de jouer) au game (les règles).

Pour ma part je préférais de beaucoup l'idée de départ d'une course-poursuite, une course de vitesse comme les héros de Godard dans le Louvre (quelque méfiance que je puisse avoir envers Godard avec qui je me suis violemment brouillé il y a des années), avec l'absurdité d'une telle course encore plus grande dans une bibliothèque que dans un musée du fait de la différence entre lire et, simplement, voir. Ma proposition me semblait « radicaliser » (au sens de l'architecture radicale italienne des années 60-70) le « mauvais usage » (si tant est qu'on puisse alors encore parler d'usage) d'une bibliothèque du type du fonctionnement de la Martha Rosler Library, une bibliothèque n'étant en tant que telle ni exposable ni contemplable. Au lieu, comme le pense Stephen Wright, de s'opposer positivement à la perception qui est habituellement celle des œuvres d'art, une proposition comme celle de la Martha Rosler Library s'avère pire encore en ramenant la bibliothèque à un fonctionnement de type muséal.

J'imagine que, comme tu ne m'as jamais répondu à ce sujet, cette proposition ne t'agrée pas, ce qui est ton droit le plus strict, mais peut-être pourrions-nous, faute de nous mettre d'accord sur un projet, publier dans un prochain intercalaire nos échanges à ce sujet.

JBF 12.08 (mail)
Faisant suite à ce que tu proposais dernièrement, que penses-tu de publier cet échange comme intercalaire 2 ?

JCM 12.08 (mail)
Pas comme ça : il conviendrait d'être beaucoup plus complet avec nos différentes propositions à l'un et à l'autre en ordre chronologique, et ceci devrait constituer non pas l'intercalaire 2 mais l'intercalaire 3 après l'intercalaire 2 constitué par ma réponse à ton intercalaire 1.
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JBF 13.08 (mail)
Oui, je suis d'accord avec toi ! C'est très bien comme ça. Ton intercalaire, puis le nôtre (au sujet de la course-poursuite)

JCM 19.08 (blog)
Quoi que nous fassions ou ayons l'intention de faire, nous ne cessons, de toute façon, de laisser, tant intentionnellement que non intentionnellement, des traces, des « indices ». Quoi que nous fassions, nous ne cessons, de toute façon, de nous trouver photographiés, filmés, suivis à la trace, voire surveillés, contrôlés… Je n'ai nullement l'intention de jouer les Tino Sehgal. […] Après avoir moi aussi pendant longtemps refusé de me laisser enregistrer, photographier ou filmer, que ce soit en cours ou chez moi (je pouvais, non sans réticence, accepter qu'on photographie ou filme ma bibliothèque —ce qui, a priori, ne présente pourtant aucun intérêt : une bibliothèque est faite non pour être vue , photographiée ou filmée mais pour être utilisée— mais sous réserve que je ne « figure » pas dans l'image), j'ai fini, me rendant compte que je ne pouvais m'y opposer, par laisser faire, contraint même d'accepter que mes cours soient retranscrits hors de tout contrôle, quels que puissent être pourtant les problèmes que pose la transcription de l'oral à l'écrit (tout au plus ai-je pu éviter qu'ils soient publiés ou filmés comme le voulait le Président de l'Université de l'époque). J'ai même fini par encourager les initiatives relatives à ma bibliothèque à partir du moment où cela pouvait en constituer de nouveaux usages, sous seule condition de ne pas perturber les usages auxquels je l'avais destinée pas davantage que les usages des « documents » qu'elle intègre.

Condition qui ne s'avère toutefois pas si facile que cela à remplir comme tu as pu t'en rendre compte, toi qui ne rêves au contraire que de tout glitcher, ce qui fait que jusqu'à présent nous n'avons toujours pas réussi à nous mettre d'accord pour ce qui est de ton projet de photographies d'une course-poursuite dans ladite bibliothèque.

JBF 19.08 (mail)
Nous pourrions faire figurer cette image à l'occasion de notre prochain échange, si tu en es d'accord.



JCM 19.08 (mail)
Ce que j'aurais préféré, c'est une image  de ce type (une rephotographie ou une vidéo) prise dans ma bibliothèque.

Sur youtube
tu as l'extrait complet du film de Godard concernant la course-poursuite.

JBF 19.08 (mail)
J'ai revu l'extrait, j'avais à la mémoire quelque chose de beaucoup plus long !

JCM 19.08 (mail)
Je te rappelle qu'on avait parlé aussi d'une compil de nos échanges concernant le projet avorté de course-poursuite.

JBF 19.08 (mail)
Je me charge, si tu veux, de l'affaire de notre échange concernant la course-poursuite, j'écrirai un peu plus autour, je t'enverrai ça et nous pourrions intituler cette nouvelle publication Intercalaire 3, je te fais une proposition dans quelques jours. Avortée, cette course-poursuite ? Seulement pour l'instant !

JBF 21.08 (mail) 
Tout cela, cher Jean-Claude, pour te dire qu’au projet extravagant et génial d’une course-poursuite dans ta bibliothèque, je préférerais, à la figure de Jean-Luc Godard, associer celle d’Herschell Gordon Lewis.

JCM 22.08 (mail)
Pourrais-tu expliquer pourquoi tu voudrais substituer Herschell Gordon Lewis à Godard ? Il ne s'agit nullement pour moi de rendre hommage à Godard avec qui je me suis engueulé extrêmement violemment dans les années 70. La scène de la course-poursuite est la seule qui m'intéresse en l'occurrence dans son film et me semble comporter un rapport étroit avec la question de la bibliothèque qui n'est pas faite pour être « visitée » (de quelque façon que ce soit, le pas de course ne faisant que caricaturer la chose) mais, comme le dit Stephen Wright en personne, pour être « utilisée » (bien davantage dans le cas d'une bibliothèque que d'un musée).

Alors que vient faire Herschell Gordon Lewis là-dedans ? Je ne suis pas comme toi un spécialiste du gore mais je ne vois pas le moindre rapport avec ma bibliothèque.

JBF 29.08 (mail)
Sylvie est d'accord pour filmer la course-poursuite,

JCM 29.08 (mail)
Pour ce qui est des coureurs, le mieux serait de trouver deux garçons et une fille, plutôt jeunes, comme dans le film de jlg.

JCM 07.10 (blog)
Agamben entend pour sa part restaurer la notion de geste tout en entreprenant de la distinguer de celle d'acte ou d'action.
Distinction malheureusement non prise en compte par Guillaume Désanges dans sa « conférence-performance » (là encore genre en voie de constitution), avec le concours paradoxal, étant donné son sujet, de l'acteur de théâtre Frédéric Cherbœuf, Une histoire de la performance en 20 minutes (cf. Guillaume DÉSANGES, « Une histoire de la performance en 20 minutes », 2004, Trouble n°5, printemps-été 2005), performance tenant un peu de celle de la visite du Louvre au pas de course par les trois héros du film de Jean-Luc Godard Bande à part […]